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jeudi 10 septembre 2009

Quelques romans de la rentrée littéraire 2009 (suite)


Vacances terminées ! Je reviens comme je suis parti, en vous proposant quatre bouquins de la rentrée littéraire qui m’avaient échappé : Les Petits de la guenon, de Boubacar Boris Diop (Sénégal), Les Aubes écarlates, de Léonora Miano (Cameroun), Les Pieds sales, d’Edem Awumey (Togo), et Le Sari vert, d’Ananda Devi (Maurice).

Les Petits de la guenon
de Boubacar Boris Diop
éd. Philippe Rey, 2009
437 p., 19,50 euros


Présentation de l'éditeur :
Au soir de sa vie, Nguirane Faye souffre d'être sans nouvelles de son petit-fils Badou, émigré dans quelque lointain pays étranger. Ils ne se reverront plus, il le sait. Il décide alors de tout lui raconter dans sept carnets que le jeune homme trouvera à son retour à Niarela. Mais ce qui devait être une simple relation de la vie quotidienne d'un quartier dakarois devient peu à peu une fiction foisonnante. Nguirane Faye dresse le bilan de sa propre vie et nous fait découvrir, par un subtil croisement des récits, l'histoire de ses aïeux, les royaumes anciens, les grands écrivains wolofs et le Sénégal d'aujourd'hui.


Les Aubes écarlates
de Léonora Miano
Plon, 2009
274 p., 18,90 euros

Présentation de l'éditeur :
Epa a été enrôlé de force dans les troupes d'Isilo, un mégalomane qui rêve de rendre sa grandeur à toute une région de l'Afrique équatoriale. Emmené au cœur d'une zone isolée, il découvre qu'il est entouré de présences mystérieuses : plusieurs fois, il aperçoit des ombres enchaînées demander réparation pour les crimes du passé. Sur tout le continent, les esprits des disparus de la traite négrière distillent l'amertume et la folie en attendant que justice leur soit rendue... Parvenant à s'échapper, Epa retrouve Ayané, une fille énigmatique et attentionnée qui l'aide à reprendre goût à la vie.



Les Pieds sales
d’Edem Awumey
Seuil, 2009
168 p., 17 euros

Présentation de l’éditeur :
De sa petite enfance, Askia n'a conservé en mémoire qu'une image quasi biblique : son père, sa mère, un âne et lui, marchant sans fin dans la poussière. Il avait 5 ans. « Longtemps, nous avons été sur les routes, mon fils. Et partout, on nous a appelés les pieds sales. Si tu partais, tu comprendrais. » Répondant à cette injonction maternelle, Askia est parti à Paris où il est devenu chauffeur de taxi. Ses passagers qui l'épient dans le rétroviseur lui trouvent quelquefois une ressemblance frappante avec un certain « homme à turban » qui fut peut-être son père. Ce père qu'il recherche, Sidi Ben Sylla Mohammed, et que tout le monde croit avoir vu quelque part.


Le Sari vert
d’Ananda Devi
Gallimard, 2009
214 p., 16,50 euros

Présentation de l’éditeur :
Dans une maison de Curepipe, sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du « Dokter-Dieu », qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.

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